Que l'Armée Rouge ne soie pas en état de réaliser ses plans, n'était pas un pretexte suffisant aux yeux de Staline qui vivait dans sa bulle.
Pourtant, les 3178 chars perdus, rien que sur la Ligne Manerheim auraient du lui mettre la puce à l'oreille. Mais Staline ne s'encombrait guère d'études de faisabilité préalables.
L'attrition par accidents était très élevée dans l'aviation et dépassait 300-400 appareils/ an à la fin des années 30.
Le potentiel des moteurs soviétiques d'aviation (100-150h) n'était pas très élevé ce qui entrainait une usure prématurée du matériel. La limitation des vols d'entrainement en 39 réduisit le nombre d'accidents certes, mais augmenta catastrophiquement leur taux, qui est un rapport accident/heure de vol.
C'est le noeud gordien de l'affaire, l'URSS ne pouvait à la fois avoir la qualité et la quentité du matériel.
c'est ce que disait 13 DBLE. Effectivement le T-34 était le meilleur compromis puissance, protection, mobilité qu'on pouvait trouver sur les champs de bataille en 1941, ne serait-ce parce qu'il surclassait ses adversaires sur les 3 points à la fois; mais c'était également un produit industriel concrêt, pas un concept. Et sur ce point là, effectivement c'était nettement moins bon.
Amic
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