"Les Ritals" reste un livre que j'ai dévoré, mais il n'est pas une source fiable. L'auteur y exprime ses sentiments, tout en relatant sa jeunesse. Jeune homme, il connaît lui aussi l'exode. Et lui aussi va "dans le sens du vent". Son témoignage ne peut en aucun cas, tout "prix interallié" qu'il est, être considéré comme parole d'Evangile pour autant. Qu'en serait-il des autres alors? Les uns sont des myopes, des menteurs ou des italophobes et lui est Dieu le Père? Qui plus est, ses origines italiennes ne lui fournissent aucun alibi, car en tant qu'antifasciste, il les hait cordialement, sans autre forme de procès. C'est pourquoi dans mon premier post j'ai fait allusion au lynchage d'Agay, puisque les survivants de l'équipage rapportent que les fous furieux de la foule les invectivaient dans un italien parfait. Et cela n'est pas étonnant.