Une modération impartiale n'aurait pas commencé par insinuer que les Parisiennes qui crachaient sur les prisonniers anglo-américains, en juillet 1944, étaient "peut-être des veuves d'ouvriers de Billancourt bombardés par les Alliés". C'était courir immédiatement, et sans aucune preuve, à l'interprétation la plus pénalisante pour les Alliés, et s'aligner carrément sur la propagande vichyste.
Mais et d'une ce n'est pas le modérateur qui parle. Ou alors serait il interdit au modérateur de participer aux discussions ?
Et de deux, on peut constater dans ce qui est rapporté de mes paroles que je n'ai rien insinué, rien affirmé mais seulement proposé une explication possible. "Peut être" ne veut pas dire "J'affirme", hein !
Et je n'ai proposé cette possible explication que pour contrebalancer les autres explications qui me venaient spontanément à l'esprit et qui je suppose venaient également dans d'autres esprits, non ?
Pour le refoulement de volontaires dans les FFL, selon leur origine ethnique, même dénégation offusquée du modérateur, et sans preuve, même mise en doute, concernant un cas personnellement connu. Là, c'était l'impasse. Mais des forumeurs ont apporté divers témoignages à l'appui de ma thèse.
Bon, je ne vais pas passer mon après midi à rechercher mes "dénégation offusquée" mais la aussi, sauf trouble me conduisant à un dédoublement de personnalité, je doute fort d'avoir rejeté toute possibilité de refoulements ponctuels sur ce critère. Par contre il est probable que j'ai tenté de montrer qu'il y avait des FFL originaires de toutes les ethnies et religions (je pense que nous parlions de religions et pas d'ethnies d'ailleurs) ou que je me suis contenté de demander des sources parce qu'elles m'auraient intéressées
Enfin, pour les tondues de 1944, le modérateur a entrepris d'angéliser la collaboration horizontale, à seule fin de noircir la résistance, ce qui était un abus de position dominante pour faire prévaloir son opinion. Je prends acte qu'il y eut quand même une désapprobation gênée des tondaisons massives pratiquées par les nazis dans l'univers concentrationnaire.
Comment ça "désaprobation genée" ? Je n'éprouve aucune gène dans ma désaprobation la plus absolue et je vous prie de ne pas colporter le contraire. Ma seule gène vient de l'écoeurement qui m'assaille à l'évocation de ces scènes de crimes massifs.
Quand aux fins de mon "angélisation" de la collaboration horizontale comment savez vous qu'il y en a ? Non si à priori j'éprouve plutôt une certaine forme d'affection pour ces femmes qui préféraient faire l'amour plutôt que la guerre, je pense que je ne suis pas le seul et qu'à partir de 1945 un certain nombre de soldats français partageaient mon point de vue à propos des souris grises. Auraient-ils couché avec des salopes bonne à tondre ?
Et en 1944 en France ils semblaient plutôt désapprouver ces pratiques de tonte et d'humiliation si j'en crois leurs écrits.
Et quel est la procédure employée pour "abuser de ma position dominante" ? J'efface des contributions ? Je les modifie ? J'empêche d'en déposer ? Du concret pour étayer cette formule grandiloquente ?
Le sujet Himmler, je ne m'y suis pas exprimé pour autre chose que défendre l'intégrité des archives, garante du respect de la vérité. La mort de ce sinistre personnage, en revanche, ne m'a jamais interpellé.
Tiens, moi non plus ! Son sort, je m'en contrebalance.
Amicalement
Jacques