Nombres de victoires... - Bataille dans le ciel d'Allemagne - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Bataille dans le ciel d'Allemagne / Jean-Yves LORANT et Richard GOYAT

En réponse à -2
-1Ce n'est pas de l'histoire de d.zambon

Nombres de victoires... de Grozibou le samedi 12 avril 2008 à 15h45

Le sujet des "scores", ou palmarès, des chasseurs allemands, est un véritable serpent de mer qui revient sans cesse. Ce sujet a été discuté de nombreuses fois sur Internet, surtout en anglais mais en français aussi, ainsi que dans de nombreux livres. Essayez de faire une recherche pour trouver des détails.

Il est fort possible que les palmarès allemands aient été gonflés volontairement ou par erreur (cas de Hartmann, par exemple). Je ne suis vraiment ni pro-nazi ni même pro-allemand et je me suis déjà fait des ennemis importants pour avoir osé critiquer - en termes énergiques - l'excès de glorification des combattants allemands, etc.

Toutefois, avant de lancer des affirmations tranchées, il faut se renseigner sérieusement. Ce sujet est très complexe. Je n'ai vraiment pas le courage, ni le temps, de le développer ici pour la Ne fois, mais voici quelques points :

1. Faute d'effectifs suffisants (très mauvaise organisation des nazis), les pilotes de chasse allemands, qui étaient très loin d'être tous nazis, surtout quand ils ont vu dans la pratique ce que donnait le nazisme et ses théories soit idiotes et ignobles, soit fumeuses, continuaient à combattre, de 1939 à 45, jusqu'à ce qu'ils fussent tués, blessés et incapables de recommencer, faits prisonniers ou (cas assez rare) mutés à des fonctions supérieures qui les empêchaient de combattre, comme le célèbre chasseur Adolf Galland, nommé "général de la Chasse" fin 1941, bien malgré lui car cela l'empêchait de continuer à faire ce qu'il préférait : se battre comme pilote de chasse et accroître son palmarès.

En résumé, les pilotes allemands se battaient sans interruption jusqu'à ce qu'un obstacle majeur (généralement la mort) les empêchât de continuer. Les survivants devenaient ainsi réellement des "experts", comme disent les Allemands pour ceux qui ont eu le plus de victoires, imbattables aussi bien en pilotage qu'en précision du tir et qu'en tactique (où, quand et comment attaquer les avions ennemis, et autres : cela n'a rien d'évident). Pierre Clostermann, notre grand as français, a toujours beaucoup insisté là-dessus : les terribles "Anciens" de la Luftwaffe, qui étaient presque invincibles et extrêmement dangereux.

2. Au contraire, les pilotes alliés occidentaux faisaient des "tours d'opérations" de 100 missions chacun ou autre (cela pouvait varier), après quoi ils étaient envoyés au repos, par exemple comme instructeurs ou dans des stages de perfectionnement au tir, à la tactique, au bombardement, etc. Au total, même s'ils se sont battus de 1939 à 1945 comme les Allemands, les pilotes alliés ont donc beaucoup moins volé et fait beaucoup moins de missions. En compensation, ils étaient beaucoup plus nombreux que les Allemands à transmettre aux jeunes pilotes leur connaissance du combat réel, très différent des théories trouvées dans les livres. Les périodes d'arrêt retiraient précisément du combat les pilotes ayant le plus d'expérience et le plus de chances de commencer à abattre vraiment de nombreux adversaires, elles leur faisaient perdre la main, une partie de leur expérience et le contact quotidien avec le combat : grave inconvénient car, à l'époque, la tactique évoluait constamment. Celui qui revenait après 3 mois d'absence risquait de se faire descendre immédiatement parce qu'il n'était pas au courant ders derniers changements (même si ses copains lui en avaient parlé).

3. Il y a de nombreux autres éléments sur lesquels je ne peux m'étendre. Etudiez le sujet! Un seul exemple : à partir de 1943-44, un pilote de chasse allemand trouvait beaucoup plus d'avions ennemis à abattre que l'inverse ; il avait donc évidemment de bien meilleures chances d'obtenir des victoires... s'il échappait aux nombreux "Spitfire", "Mustang" et autres qui voulaient sa peau, sans parler des milliers de mitrailleurs des bombardiers.

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