"jamesdavisadams" écrit :
"oui tout à fait mais j'ai vu un des clichées persos d'une personne qui connait l'un des trois tramps comme on les appellent en France".
Il convient de rappeler de quoi on parle, car
ce "mystère" de l'affaire Kennedy n'en est pas un (voir également
ce recueil de documents).
Plus d'une heure environ après l'attentat du 22 novembre 1963, la police de Dallas appréhenda trois clochards qu'elle avait retrouvés dans un train en instance de départ à proximité des lieux du crime. Ces trois clochards furent photographiés par un journaliste alors qu'ils étaient conduits au poste.
Ces photographies (
exemplaire 1,
exemplaire 2,
exemplaire 3) firent, par la suite, couler beaucoup d'encre. Nos trois clochards (
three tramps) étaient rasés de près, proprement habillés, et leur physique autant que leur démarche suggérait qu'il s'agissait bien plutôt de membres d'un commando d'assassins. Certains chercheurs en mal de sensationnalisme crurent reconnaître, sous les traits de ces individus, les futurs cambrioleurs du
Watergate, théorie qui fut
démentie par les experts photographiques de la Commission d'enquête de la Chambre des Représentants sur les assassinats. Un autre prétendit que le personnage
qui croisait leur route n'était autre que le général Lansdale, responsable des opérations spéciales en Asie du Sud-Est et grand fomenteur de troubles devant l'Eternel, ce qui reste difficile à croire puisque ce passant ne fut photographié que de dos...
En réalité, les trois clochards étaient bel et bien... des clochards :
Harold Doyle (32 ans),
John F. Gedney (38 ans),
Gus W. Abrams (53 ans). Interrogés, les deux premiers se sont reconnus sur les photographies, et ont confirmé qu'ils avaient reçu des vêtements propres, et avaient pu se laver et se raser, avant l'attentat. Le troisième, décédé, a été identifié par sa soeur.
Si d'ailleurs ces clochards avaient fait partie de l'équipe des assassins, il est probable qu'ils auraient été très vite évacués, au lieu de rester dans un train à proximité en instance de départ. Ce n'est que vers 13 h 50 - 14 h qu'ils furent interpellés, alors que les coups de feu avaient éclaté à 12 h 30.
Dans ces conditions, je vois mal comment on pourrait encore discuter d'une "énigme" résolue depuis plusieurs années.