Je ne sais pas si mes arguments sont "massue", mais l'implacable logique du calendrier met à mal vos arguments.
Le magazine LE FANA DE L'AVIATION, dans son historique sur les hydravions de l'aéronautique navale française, a fait état de ce prêt de matériel... mais n'a pas été en mesure de mentionner de quelle autorité émanait l'ordre de mise à disposition. On peut raisonnablement supposer que ce ne fut pas l'initiative isolée d'un capitaine de vaisseau ou d'un amiral. Une enquête à approfondir, pour historien sérieux.
En ce qui concerne l'engagement de transférer en Angleterre les prisonniers aviateurs allemands, descendus autant par la RAF que par la chasse française, ce n'était pas un engagement personnel de Reynaud, mais une procédure normale et logique du gouvernement français, AVANT la signature de l'armistice. Merci de tenir compte de la chronologie.
Quant aux préférences personnelles de Lord Halifax, ce ne serait pas la première fois dans l'histoire qu'un ministre des affaires étrangères prend le contrepied des décisions gouvernementales. N'ayant pas la charge de la gouvernance, ses choix personnels n'engagent que lui. |