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A livre ouvert ... / les contributeurs de "Livres de Guerre"

En réponse à -10 -9 -8* -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1Dresde : les légendes ont la vie dure... de Nicolas Bernard

Les légendes de Auteur anonymé le samedi 01 mars 2008 à 17h50

"La totalité des affirmations d'"Ollivier" émane de Jörg Friedrich, L'Incendie. L'Allemagne sous les bombes 1940-1945, Editions de Fallois, 2004, p. 324-329. Un ouvrage intéressant sur bien des points, quoique historiquement discutable quant au coeur des thèses défendues, sans parler du bagage idéologique pour le moins suspect (...)"

Et quel est donc ce "bagage idéologique pour le moins suspect" ? Le fait que Friedrich ait été d'extrême-gauche dans sa jeunesse suffit-il à le disqualifier ? Si tel est le cas, beaucoup d'historiens ont quelque raison d'être inquiets... A défaut de réfuter ses travaux de manière convaincante, NB s'en prend à la personne de l'auteur. Procédé que NB semble affectionner particulièrement, quitte à aller chercher ses arguments dans la vie privée de ses contradicteurs. Sans doute est-ce là une "démarche scientifique"...


"En d'autres termes, contrairement à ce que prétend abusivement Friedrich, qui a bâclé son travail, le nombre de personnes présentes à Dresde ne dépassait certainement pas 650.000 à 700.000."

Je passe sur l'éternelle querelle des chiffres et je retiens ceux que vous tenez pour exacts puisqu'ils vont, selon vous, dans le sens de votre thèse. Donc, 100 000 réfugiés pour une ville de 567 000 habitants. Une broutille, en somme...


"Cette ville était d'autant moins surchargée de réfugiés que ces derniers, d'ordinaire, ne demeuraient pas dans la ville plus de trois jours. Dresde n'était qu'une zone de transit, et les évacuations d'Est en Ouest se poursuivaient à cause de l'avance de l'Armée rouge. Friedrich aurait pu le savoir s'il avait effectué ses "recherches" avec rigueur et sérieux."

Les réfugiés n'auraient pu rester qu'un seul jour en ville, étant donné que le flot des arrivants était ininterrompu...


"Friedrich aggrave ses erreurs historiques en reprenant un vieux mensonge négationniste consistant à prétendre que les Alliés auraient bombardé Dresde pour tuer un maximum d'Allemands innocents. En réalité, les plans alliés n'avaient absolument rien de génocidaire".

Ils n'étaient certes pas génocidaires mais témoignaient à coup sûr d'une volonté homicide à l'égard des populations ennemies. Il faut particulièrement mal connaître le sujet pour affirmer l'inverse. Les méthodes employées, les moyens mis en oeuvre, le choix des cibles, les déclarations des responsables : tout démontre une volonté des occidentaux de frapper la population allemande. Dresde n'en est qu'une illustration. Illustration parlante en raison du nombre des victimes (40 000 selon le si peu rigoureux Friedrich). C'est tellement évident qu'à maintes reprises, les bombardiers anglo-américains s'en prennent exclusivement aux centres des villes visées et ignorent délibérément les objectifs militaires ou industriels situés à la périphérie. Parfois, l'aviation largue ses bombes sur des villes-hôpitales comme à Bad machin, comme dirait l'autre, fin avril 1945.


"Il s'agit d'apporter un soutien réel à l'avance de l'Armée rouge, à une époque où les Occidentaux n'ont même pas franchi le Rhin. Churchill se sent en effet redevable à l'égard de Staline, qui pour soulager le front des Ardennes a avancé la date de son offensive d'hiver, laquelle se déclenchera effectivement le 12 janvier 1945. Détruire Dresde peut briser les arrières de l'armée allemande à l'Est (l'Ostheer), car ce serait la priver d'un très important centre de communications routières et ferroviaires. A l'heure de la conférence de Yalta, un tel cadeau offert aux Soviétiques peut revêtir une importance diplomatique certaine."

Churchill soucieux de favoriser l'avance des Soviétiques en Europe, voilà une thèse intéressante !


"Ainsi que je le détaille dans mon article, Dresde n'est autre qu'une cynique mise en pratique de la guerre totale. Mais il est inepte de qualifier ce fait de génocide ou de crime contre l'humanité (...)"

Qui a parlé de génocide ? J'ai écrit l'inverse !

"Dresde, centre industriel non négligeable sans être comparable à d'autres secteurs géographiques du Reich, restait un pur objectif militaire au nom d'impératifs stratégiques et diplomatiques."

Dresde centre industriel à ce point non négligeable que les Alliés s'en désintéressent jusqu'en février 1945 !

Surtout, n'hésitez pas à mettre la totalité de votre article en ligne.

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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes