... le but de mon intervention n'était pas d'installer une course à la comparaison - beaucoup le font bien assez de nos jours - mais une invitation à la perspective.
D'accord avec vous concernant Rome pour autant que je puisse en juger même si le "paradoxe" des méthodes antiques est d'avoir erradiqué une foultitude de peuples justement trop "marqués" par un territoire ou un mode de vie particulier. Un fois dispersé ou "extrait" par la lame ou les chaînes, la tribu, le peuple, cessait d'exister. Le ciment de la culture et de la religion juive, l'espoir de retour pérennisé au travers des siècles et même des millénaires aux quatres coins du monde est, sinon totalement singulier, au moins tout à fait extraordinaire à cet égard.
Cela étant, et pour digresser un peu (plus encore), être soi-même victime parmi six millions d'un "fonctionnaire" d'un état génocidaire ou parmi mille d'une brute avinée après la bataille... ça ne change pas grand-chose au plan strictement individuel. |