Bonjour,
De dos, on pouvait peut être faire cette confusion. C'est une question de taille.
Le livre de Crémieux-Brilhac me semble clair. C'est sous l'influence de Jean Monnet et de la France Libre, que Giraud évolue peu à peu et fini par se rallier aux idées républicaines. Un mémorandum lui est adressé le 23 février 1943 par le Comité national qui lui demande de dénoncer l'armistice, d'annuler la législation de Vichy et de restaurer les libertés républicaines. Le 14 mars, Giraud prononce un discours dont il ressort que les discriminations antisémites sont abolies.
Toutefois, le décret Crémieux de 1870, qui donne la nationalité française au juifs originaire d'Algérie, n'est pas rétablie. Cette loi était discriminatoire vis a vis des musulmans qui eux n'avaient pas droit à la nationalité française. De Gaulle rétablira le décret en novembre 43, et c'est peut être une occasion loupée de reconnaître ces mêmes droits à l'ensemble des Algériens plutôt qu'à une seule catégorie suivant un critère religieux, ce qui est un peu surprenant pour une république soit disant laïque. Mais la guerre n'est probablement pas le bon moment pour entreprendre des réformes de fond, et ensuite, il sera malheureusement trop tard.
Espérons que l'erreur énoncée ici, sera bientôt corrigée, mais, en cliquant, nos lecteurs comprendrons probablement qu'il nous est difficile d'intervenir dans ce "débat" =<§;c)
ou www.chronicus.com/~histoforums/sgm/aff.php?nummsg=1972 par copier coller dans une barre d'adresse
Amicalement
Jacques