Dans ce message, François Delpla prétend répondre à mon article :
"Reste une chose et une seule : le rôle de Mers el-Kébir dans la genèse de Barbarossa. Ma compétence est sans doute limitée, mon intelligence également, mais qui ira croire que j'aurais pu écrire que, depuis le moment où ils ont tenu un journal, ni Halder ni Jodl n'y ont consigné une intention hitlérienne d'attaquer l'URSS ? Il n'a jamais été question de cela, sous ma plume, que dans le contexte de Mers el-Kébir : avant le 3 juillet, maintien du pacte, après, très vite, apparition d'une intention d'attaque.
J'ai dit que je reviendrais sur le passsage haldérien du 2 juin et je ne l'ai pas fait pendant six semaines... d'été ! La belle affaire ! Voilà bien une façon fâcheuse de débattre et de noyer le poisson, et il serait bon que d'autres que moi en fassent la remarque à l'intéressé. Bon maintenant ça y est j'ai répondu, en montrant la différence radicale des deux contextes. Merci, ô Nicolas, de reprendre le débat ici et de me dire si vraiment ce propos du 2 juin, destiné selon moi à faire toucher du doigt aux généraux que la guerre contre l'Angleterre n'est pas tout, vaut bien, pour toi, intention ferme et irrévocable d'embrayer sur une attaque de l'URSS en cas de paix à l'ouest."
Je répondrai en un mot : évidemment. Mais nous avons déjà mené ce débat, qui a révélé à quel point vous étiez dans l'erreur ( exemple).
Par ailleurs, vous posez la question suivante : "qui ira croire que j'aurais pu écrire que, depuis le moment où ils ont tenu un journal, ni Halder ni Jodl n'y ont consigné une intention hitlérienne d'attaquer l'URSS ?"
Je cite à nouveau François Delpla : "C'est très clair d'après les journaux de Jodl et de Halder : avant le 3 juillet, il n'est question que de ménager la bonne entente avec l'URSS pour isoler la Grande-Bretagne et la contraindre à la paix; après, il n'est question que de liquider l'Etat soviétique."
Persistez-vous dans vos dénégations, François ? |