On reproche pas à Spielberg ou à Oliver Stone leurs excès, non ?
Si la France, au lieu de tout cacher, d'"oublier" son passé, avait travaillé sur son histoire coloniale plus tôt, comme les cinéastes et scénaristes américains l'ont fait dès leur retour du Vietnam, on ne serait pas obligé de lire ce genre de réaction. Une chose encore : pour monter un film, il faut des années. Economiquement, quand on est un fils d'immigré, c'est un gros pari. Alors, chapeau pour l'obstination de l'équipe qui a produit Indigènes. Si ce film irrite, malgré ses faiblesses (nobody's perfet, hu !) c'est qu'il montre des événements d'un AUTRE point de vue. Accepter le regard de l'autre, c'est déjà un pas énorme dans des sociétés qui se figent dans des communautarismes exclusifs.
Allez, belle journée,
RC |