Ben oui, mon cher Igor, mais il n'y a pas eu d'enfants algériens égorgés par des soldats français, ni de femmes.
Le général Aussaresses, honteusement vilipendé, a raconté son arrivée dans une ferme où les égorgeurs étaient passés. Il a raconté, la famille massacrée, et la petite fille, les yeux crevés, qui se heurtait aux murs en hurlant.
Que l'armée ait interrogé, voire torturé, des terroristes pour neutraliser au plus tôt leur réseau, à une époque où les bombes massacraient baigneurs et dineurs dans les villes, c'est une évidence désagréable, mais inévitable.
Quand une cause s'abaisse à certaines méthodes, elle ne mérite même plus de vaincre. Les fellaghas n'avaient pas gagné. C'est la veulerie gaulienne et la pression des gaucho-pacifistes qui a permis, aux fellaghas, de recevoir tout un pays clés en mains, pour le plus grand malheur de ceux qui y vivaient, et qui tentent, de nos jours encore, de s'en évader par tous les moyens. |