Escarmouches à coup d'autorités ou de petites phrases, où est la différence ?
Ce qui compte, ce sont les faits. Cette citation de Barbara Lambauer, représentative des premiers pas encore timides de sa génération, qui est celle de Joly et Bruttmann, hors des sentiers paxtoniens, en embrasse un maximum :
Là précisément on touche une question délicate mais centrale pour notre étude : l'interdépendance franco-allemande en matière de politique antisémite, incontestable à notre sens. Il y a un consensus général sur le fait que Vichy cultive son propre antisémitisme, qui n'a pas besoin d'être animé par les Allemands. De ce fait, le gvt français peut poursuivre une politique antisémite autonome. Il n'y a pas lieu ici de contester cette judéophobie purement française, et dans ce contexte nous devons confirmer ce que formulent Marrus et Paxton : "toute idée d'un simple 'diktat' allemand peut être écartée sommairement". Cela dit, nous estimons que l'on ne peut pas non plus parler de l'absence complète d'une quelconque pression du côté allemand; thèse aussi éloignée de la réalité que celle d'un diktat allemand. Car les deux thèses méritent d'être nuancées et rapprochées. (livre de 2001 à partir d'une thèse soutenue en 2000, p. 197)
Or j'avais déjà attiré l'attention sur ce passage, le 24 janvier dernier :
Etonnez-vous après cela qu'on tourne en rond !