> Et ne trions pas les cas les plus flagrants pour les
> extrapoler. J'ai dit et je répète que le livre de Baynac
> m'interpelle et m'intéresse sur un point essentiel : les
> premières semaines de la relation de Gaulle-Moulin. La
> thèse d'un "coup de foudre" reste, et de loin, la plus
> courue, or elle se heurte à un certain nombre
> d'obstacles, dont le moindre n'est pas l'existence d'un
> troisième partenaire, le gouvernement britannique,
> rarement mis en scène par les tenants du coup de foudre.
C'est malheureusement ce que Jacques Baynac tente de faire croire au lecteur. En réalité, la théorie du "coup de foudre" (intellectuel) n'a véritablement qu'un seul promoteur, Daniel Cordier, lequel s'avère, pour tout dire, assez subtil et nuancé dans sa formulation, et argumente son propos, tout en évoquant le rôle des Britanniques.
Bref, je serai moins indulgent que vous à propos des "révélations" de Jacques Baynac, sur ce propos. Mais faute d'avoir les ouvrages pertinents sous les yeux, et faute de temps, je reviendrai plus tard sur ce thème, pour mettre en lumière les dérives de cet "historien" en la matière. |