bonjour
repondant avec quelques retards au
post d'arcole, j'ai tout de meme quelque mal a comprendre cette phrase:"
l'autre histoire, celle de la memoire et du souvenir, c'etait une facon de
reamenager a neuf un appartement, apres avoir jete aux poubelles tout ce qui
pouvait detonner dans le nouveau decor."??? drole de formule
?
mais ne devrait ce pas etre plutot
une veritable histoire partagee qui tout en evitant de reveiller des rancoeurs,
mais sans les cacher, qui sont generalement associees a l'evocation d'un conflit
quelqu'il soit, la guerre est alors consideree comme une erreur dont chaque
peuple a ete, d'abord et avant tout, la victime. je prefere la mienne de
formule. personnellement, je pense que la france ne peut plus et ne doit plus se
complaire dans des images idylliques de ses guerres perdues; ici il s'agit de
l'indochine. elle doit, nous devons regarder la realite en face, le bon comme le
mauvais cote des choses. c'est heureusement ce qui se passe depuis quelques
annees grace a des auteurs precedement sites:
et dont j'ai presente quelques uns de
leurs livres sur le forum.
donc et pour entrer dans le vif du
sujet, a la base de l'armee vietminh, nous trouvons les guerilleros villageois
ou du kich charges de soutenir les unites regulieres comme mains d'oeuvres ou
guetteurs par exemple:" en fait (c'est salan qui
cause) l'essor des milices et des troupes locales trouve sa
limite dans le manque d'armement et de munitions, de cadres confirmes et de
possibilite d'un entrainement militaire serieux. il depend en outre et
essentiellement du moral d'une population qui a ou n'a pas l'esprit de
resistance et la volonte de combattre."
les meilleurs d'entre eux furent
regroupes dans des unites regionales, une compagnie par circonscription et un
bataillon par province. certains de ces bataillons furent ensuite rassembles en
regiments, comme les 42, 46 ou 50 dans le delta du tonkin:" tres longtemps,
elles ont du s'armer aux depens de l'adversaire. elles continuent a le faire,
mais elles recoivent de plus en plus frequemment les depouilles des troupes
regulieres (c'est a dire du corps de bataille), maintenant equipes completement
par l'aide chinoise...le soldat des troupes regionales mene une vie penible, car
il n'a pas comme le regulier les periodes de repit et de repos en pays libere,
il est plus mal habille, paye et nourri. il est sans cesse sur le qui-vive en
zone francaise parce que nos unites de secteur ou d'intervention pourchassent le
regional, qui est le veritable support de tout l'echafaudage militaire
rebelle."
et effectivement,la fine
fleur de ces troupes formerent le corps de bataille qui regroupera
jusqu'a six divisions. c'est ces forces que les francais retrouveront a dien
bien phu
enfin et si je m'en souviens bien,
les manisfestations comme les greves; certaines; ont ete reprime, des jugements
ont eu lieu, des condamnations prononce...ici, les dockers refuserent souvent de
charger les bateaux.
et si effectivement certaines de "ces
crapules" sont revenues comme vous le dite "vers l'enfer capitaliste"; moi je
prend toujours l'exemple de ersnt frey, ancien legionnaire, et bras droit de
giap en tant que colonel dan. il revint en 1950 dans son autriche natale, se fit
baptiser mais perdit la foi comme il l'avait perdu pour le communisme et il
mourut avec ses regrets.
cordialement
laurent
aide de
lecture
le viet minh, mon
adversaire, memoire tome 2, general salan, presses de la cite,
1971
l'armee vietminh, christophe
dutrone, champs de bataille n°1, 2004: en attendant une etude plus
complete:
un etrange monsieur frey,
pierre sergent, fayard, 1982
les soldats blancs d'ho chi
minh, jacques doyon, marabout, 1986
etc...
*en souvenir de
les belles histoires de l'oncle Paul qui paraissaient dans le
journal spirou pendant plus de trente ans; c'etaient des recits complets sur la
vie de saints, de soldats, d'explorateurs, de heros ou d'aventuriers. elles
etaient dessinees ou scenarisees par des auteurs comme charlier ou octave
joli. l'oncle Paul etant si les anciens s'en souviennent un
homme joviale, calle dans son fauteuil une eternelle pipe a la bouche, et qui
racontait a ses deux neveux, arthur et fred de fantastiques
histoires...
de l'autre cote, il existait dans
le journal de mickey et dont je ne me souviens plus du titre,
de les aventures de Mickey voyageant dans le temps et
rencontrant des personnages celebres...?
bref se sont bien de telles lectures
enfantines qui laissent dans ma memoire des souvenirs de paysages formidables,
d'actions heroiques et de passions qui m'ont fait aimer l'histoire
merci
arcole