Le nommé Frey vivait dans l’entourage de Ho Chi Minh et de Giap parce qu’il était un flagorneur patenté tout en étant à une certaine distance de ces autorités.

Un colonel du Viet-Minh m’a rapporté qu’il était détesté de tout l’état-major y compris par Houang-Van-Tay et il n’avait sûrement pas son mot à dire dans les décisions de ces messieurs. Mais il était bien gentil avec Ho et Giap qu’ils lui délivraient des satisfecit écrits pour montrer à son retour.

Il en était de même pour tous ces anciens légionnaires ( une douzaine ) qui avait fait une cellule communiste à Hanoï, transfuges depuis l’Allemagne nazie et que l’on avait soustrait au régime de Vichy en les envoyant en Indo.

Le mot de la fin appartint au légionnaire Borscher ancien d’Agip-Prop au Viet Minh et qui a finit speaker à la radio de Berlin-Est : « tous des pauvres types ».

Et il y en avait une vingtaine de Français de souche membre du parti qui ne valait pas mieux. Il était devenu si empoisonneurs en Indo( pour rester poli) que 10 ans après la fin de la guerre d’Indochine, après accord du Secrétaire Général du parti d’Hanoï et du Général De Gaulle, il avait été autorisé à regagner la métropole avec leur femme viet et leurs nombreux enfants. Un seul fera 6 mois de tôle.

Boudarel et 2 amis rentreront 3 ans après par une porte dérobée dans l’anonymat.