les motivations du peuple - Ils arrivent ! - forum "Livres de guerre"
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Ils arrivent ! / Paul Carell

En réponse à -5 -4 -3 -2
-1de la bonne doc quand même! de arcole

les motivations du peuple de arcole le lundi 23 avril 2007 à 11h41

En revanche, je crois que c'est attribuer un peu à la légère un label de pacifisme humaniste à la majorité des citoyens allemands du IIIe Reich. Dire qu'ils faisaient la guerre, contraints et forcés, et n'aspiraient qu'à rentrer chez eux, c'est une contre vérité anachronique.
Il faut se replacer dans le contexte du temps, et celui de la propagande. Les Allemands étaient des supporters enthousiastes de Hitler, qui avait supprimé le chômage, lancé des grands travaux, couvert l'Allemagne d'un réseau d'autoroutes. La jeunesse était choyée, organisée, faisait du vol à voile, de la moto, de la plaisance, les vacances de la Force par la joie organisaient des croisières pour les ouvriers. L'Allemagne battait des records dans les sports, l'aviation, l'automobile. Ses appareils photos, ses jumelles, ses jouets étaient les meilleurs du monde.
Dés le temps de paix, le principe de la SUPERIORITE ALLEMANDE était solidement ancré dans les esprits... et pas seulement chez les Allemands.
Ensuite, quand le vénéré Führer a parlé de Peuple de Seigneurs, injustement parqué dans un territoire trop étroit, quand il a revendiqué un espace vital pour le Reich, il a été applaudi et suivi. Chaque Allemand devenait complice d'une préméditation dans l'agression des peuples voisins. Il n'était même plus question, comme les armées de la Révolution Française, d'apporter la liberté aux peuples soumis à la tyrannie. Les Allemands ne voulaient surtout pas que les pays conquis se dotent d'un régime nazi. Ils voulaient seulement piller et conquérir. C'est sans la moindre gêne qu'ils revendiquaient le droit du vainqueur, créaient des "commissions " chargées de regrouper le butin dans les territoires conquis. Avec la pleine approbation du peuple allemand dans son ensemble.
Aprés la victoire sur la France, les Berlinois ont littéralement tapissé de pétales de roses tout le parcours par où devait passer Hitler. L'homme qui allait faire d'eux les Seigneurs de l'Europe, voire du Monde, agréable perspective, à laquelle ils souscrivaient sans gêne ni scrupule.
(Il semble même que les dirigeants vaincus de 1940 n'avaient été épargnés, et conservés en bonne condition à Buchenwald, que pour figurer dans le défilé triomphal de la victoire, tel que le concevait Hitler, à la manière des triomphes romains.)

Aprés Stalingrad, et quand est venu le temps des défaites, la désaffection est venue, mais elle était faite bien plus de désillusion que de réveil des consciences.
Les Allemands ont longtemps cru à la victoire finale, par les armes nouvelles.
Même en 1945, il y eut encore des Allemands pour pleurer, voire se suicider, en apprenant la mort de Hitler.

Faire du nazisme l'aventure solitaire d'une poignée d'hommes sans scrupule, c'est faire bon marché de l'appui enthousiaste de 60 millions d'Allemands.

*** / ***

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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes