On a tourné des "films de guerre" comme on a fait des western spaghetti", au mépris de toute vraisemblance, et la liste serait longue, des héros de Télé-achat aux canons de la baronne!
Des aigles qui attaquent, à l'aigle qui s'est envolé...
De la grande évasion du colonel von Ryan aux captifs de Papa Schulz.
Le film de guerre est devenu un "genre" à part entière, ouvert à toutes les créations "artistiques".
Ca délire et ça part dans tous les sens.
Il faut pas mal de discernement pour trier le bon grain de la levrette.
Le cinéma français n'a pas trop participé à ce délire.
Faute de moyens, ses films de guerre se limitent à l'odyssée d'un personnage ou d'un petit groupe.
Mais ça a donné
"Taxi pour Tobrouk", "Le passage du Rhin", "Week end à Zuydcoote", "Le vieux fusil", ou (pour l'Indo) "la 317e Section".
Des fictions comme ça, on en redemande. |