Bonjour à tous,
Merci René de nous annoncer la publication (enfin) du livre tant attendu d'Isabelle von Bueltzingsloewen. L'ouvrage est censé mettre fin à une interminable polémique entre - désagréable impression personnelle et donc non fondée - entre deux tendances de la psychanalyse. La première est emmenée par Max Lafont, psychiatre et psychothérapeute, auteur du livre contesté "L'extermination douce" entouré des auteurs du "Livre noir de la psychanalyse". L'autre école, plus spécifiquement historienne, a comme tête de file, la bouillante Elisabeth Roudinesco, historienne, psychanalyste, adepte irréductible des théories freudiennes et farouche partisane des thérapies psychiques
Trop souvent échaudé par la lecture de thèses dites définitives, je me garderai, avant lecture, d'émettre une opinion dans un sens ou dans l'autre.
Je note cependant que le chiffre de 40.000 malades mentaux morts de faim n'est pas remis en cause. Isabelle von Bueltzingsloewen va plus loin et avance le chiffre de 45.000 morts.
Détail anecdotique : l'article mentionné par René est signé Elisabeth Roudinesco.
Enfin, la 4ème de couverture de livre (voir ci-dessous) pose des questions ouvertes et laisse le soin au lecteur de se prononcer. A suivre donc !
*** Sous l'Occupation, 45 000 malades mentaux sont morts dans les hôpitaux psychiatriques français. Morts de faim. Les a-t-on laissé mourir ? Ont-ils été
exterminés par le régime de Vichy ? Les psychiatres ont-ils été complices ? Alexis Carrel a-t-il été impliqué dans le drame ? C'est ce que, aujourd'hui, les partisans d'un devoir de mémoire mal compris martèlent avec force. Pour la première fois, une historienne mène l'enquête. Des années de recherche, dans des archives recelant des témoignages parfois insoutenables, lui ont été nécessaires pour reconstituer ce qui est passé et en livrer une interprétation. Au lecteur de se prononcer sur les responsabilités engagées dans la tragédie. ***
Bien cordialement,
Francis. |