Il y avait peut-être plus de gens au courant du projet d'exécution de l'amiral politique qu'on ne le sait aujourd'hui ? Et les relais - informés mais pas directement actifs - des comploteurs dans la police et les services secrets, auraient laissé faire, surveillant à distance Bonnier de la Chapelle et tenant Giraud informé, mais sans toutefois parvenir à obtenir sa grâce, un Giraud secrètement ravi de voir un rival éliminé et de pouvoir laisser accuser les gaullistes.
(Que savait Beaufre, aide de camp du général, du complot ?)
Possible. Jean-Luc Barré soutient cette thèse de manière convaincante.
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