La concurrence d'Internet y est pour beaucoup. Le lectorat exige un traitement de plus en plus spécialisé des thématiques pour la simple raison que les données plus ou moins bien "vulgarisées" foisonnent sur la Toile.
Or traités de façon "chirurgicale", le "militaria" et l'histoire-bataille "pure" forment un véritable marché (restreint certes mais réel).
L'histoire politico-diplomatique (sans parler du reste, réservé pour l'essentiel à un public universitaire), par nature plus abstraite et par là intellectuellement plus exigeante n'intéresse en revanche que peu de monde (il n'y a qu'à constater le niveau de ventes dans l'édition, sauf exception). Tout cela reste avant tout de la presse de "loisir". Et je ne parle ici que de la 2eGM. C'est pire dès que sont abordées d'autres périodes.
Marier les différents aspects est un exercice très difficile et fait courir le risque d'une dilution rapide et incontrolée du lectorat (en gros viser plusieurs publics très différents et n'en satisfaire aucun). "Histoire de guerre" ancienne formule avait réussi à occuper le créneau mais l'orientation purement militaire y avait malgré tout semble t-il pris nettement le pas sur le reste.
Mais, allez savoir ce que réserve l'avenir...
Cordialement
VB |