Comme promis, je donne mon jugement sur ce n° 1 (rapidement, car cela ne vaut pas plus).

François Vauvillier avait raison : c'est un rachat en forme de main tendue.

Jean-Robert Gorce avait raison : tendue en travers de la figure.

Au lieu d'un mensuel, un bimestriel.
Au lieu d'un magazine généraliste sur la SGM (essentiellement), une plaquette richement illustrée sur la technologie de l'armement français en 1940 (et peut-être dans un second temps de l'armement français en général, sinon comment espérer durer ?).
Au lieu d'Histoire de guerre, Blindés et matériel (si on en juge par le rythme du changement : p. 1, le premier titre un peu plus grand que le second; p. 3, le second grand, le premier minuscule !).
Le nom du salarié récupéré n'apparaît nulle part dans un organigramme pourtant pléthorique.

Bref, puisqu'il n'est pas question ici du fond mais du concept, c'est la seconde mort de la Seconde Guerre mondiale dans l'édition périodique de langue française, après le remplacement (sans doute inéluctable) de la revue d'Henri Michel en 1982 par Guerres mondiales et conflits contemporains.

Bien que j'aie un petit faible, que le lecteur me pardonnera peut-être, pour la période où j'y ai travaillé, je crois que globalement nous pouvons dire à Jean-Robert un merci global pour avoir tenu à bout de bras une telle entreprise pendant près de 7 ans.