Dernières grandes aventures... ? - Les Compagnons de la Libération - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

Les Compagnons de la Libération / Henri Weil

En réponse à -4 -3 -2
-1des valeurs remplacées par quoi ? de Laurent Laloup

Dernières grandes aventures... ? de René CLAUDE le mardi 07 novembre 2006 à 13h10

L'élément moral qui lie entre eux tous les peuples opprimés ou menacés de l'être, c'est la volonté commune d'assurer la victoire d'une civilisation fondée sur la liberté, la dignité et la sécurité des hommes, contre un système dont le principe même est l'abolition des droits de l'individu.

Extrait du discours prononcé par Charles de Gaulle le 3 octobre 1941 alors que des campagnes tentaient de le faire passer pour un apprenti dictateur...
(Cité par François Broche.)

On note que le Connétable place la liberté de l'être humain devant la dignité et la sécurité. Je crois qu'il résumait la motivation des résistants de l'extérieur et de l'intérieur et qu'il devint leur "symbole" (Emmanuel d'Astier) aussi par ses formules percutantes.
Au risque de passer pour un affreux pessimiste, je pense que la France libre et la Résistance (intérieure) furent les deux dernières grandes aventures pour les jeunes et moins jeunes gens. Après, les carottes étaient cuites, si j'ose dire. Dès la reprise en main de la vie politique par les caciques rescapés de la IIIe République, c'était fichu.
Si on lit les textes de certains "électrons libres" issus de la génération qui suivit, celle des années 60, on remarque, chez un Pierre Goldmann, par ex, que la geste des résistants les avaient profondément marqués. Ils étaient en quête d'un nouvel élan "romantique" qui se voulait inspiré des combattants de l'ombre ou/et de ceux de la lumière du désert. Mais ça tourna à la grosse farce, ludique, mais qui n'avait rien à voir avec l'urgence et la force morale du combat minoritaire chez celles et ceux qui s'engagèrent dès l'été 1940. Mais ils se heurtèrent alors à certains de ceux qui avaient rompu les amarres en juin 40 et qui étaient devenus en 20 ans des pilliers de la république gaullienne.

Cordialement.

RC

*** / ***

lue 1050 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes