N'ayez crainte. Et bonjour !
Ma position sur le sujet est un peu "double". Je ne sais si vous avez exploré mon "portrait", mais mon père était précisément un "métropolitain venu s'engager dans l'armée française libre avant le 1er aout 43". J'ai donc une forte tendance à prendre le parti de ces jeunes engagés volontaires et au-delà de la modeste histoire de mon père, plus spécialement de ceux qui ont reussi à rejoindre les FL bien avant lui, c'est à dire bien avant juillet 43 !
D'autre part, après son engagement dans la 1re DFL, mon père, devenu chauffeur au QG, a particpié à la Campagne d'Italie puis au débarquement, Lyon, Vosges, Alsace Autriche. En cela, il a fréquenté tout au long de son parcours de très nombreux "Indigènes", dont il avait gardé une opinion assez positive, si mes souvenirs sont exacts (et ils le sont).
Par conséquent, je suis en quelque sorte à la fois admirative des F.L. pour ce qu'ils ont fait, bien avant tout le monde, volontairement, courageusement et... aussi attentive aux "Indigènes" de l'ex-armée d'Afrique, pour ce qu'ils ont vécu (volontairement ou non) sur ce qu'il faut bien appeller les "premières lignes".
C'est pour cela que je dis bêtement que je n'ai pas d'opinion "politique" sur le sujet. J'ai une opinion sensible et humaine: tous ces gens ont souffert, plus ou moins longtemps, plus ou moins volontairement, je trouve normal qu'ils en soient aujourd'hui, 60 ans plus tard (...) récompensés.
D'autre part, je partage votre avis sur les erreurs historiques qui petit à petit s'insèrent dans le quotidien, par le biais des films ou des interviews... Entre les livres d'histoire de 1re qui ne parlent pratiquement pas de la 1re armée française, ni en Italie ni ailleurs (voir mon message:
et les films à la mode qui attribuent toute l'oeuvre de Libération à des soldats d'outre métropole surexploités... c'est mission impossible que de résumer la vérité, même à qui veut l'entendre.
A plus tard, Frédérique