Bonjour à tous,
Puisque vous parlez de mariages... Qui peut m'expliquer un épiphénomène semble-t-il assez pratiqué en 43, avant le départ pour la Campagne d'Italie.
Je m'explique; dans le journal de guerre de l'ami de mon père, il parle, fin 43, début 44, de "plusieurs copains" partis en permission à Alger pour se marier avec des Algéroises, (non musulmanes, je présume) avant de partir définitivement d'AFN. Il écrit avoir essayé d'en dissuader quelques-uns, (lui-même ne l'a pas fait) car c'était apparamment des mariages sur un coup de tête, ou un coup de blues. Des mariages sans lendemain, puisque contractés avec des presque inconnues, des femmes rencontrées depuis peu. Une sorte de mariage "blanc" destiné à un divorce après la guerre.
Ma question est: Y-avait'il un avantage (position au front, solde, autre privilège ?) a être marié, donc considéré comme "charge de famille", une fois que l'on s'était de toute façon engagé. Je veux dire que ces très jeunes gens (20/24 ans) ne renonçaient pas pour autant à leur engagement, mais qu'il partaient "à la guerre" mariés.
Merci pour votre réponse, s'il y en a une.
Frédérique. |