« Ce qui déterminait le militaire à ne pas s’engager dans les « Forces françaises libres », c’était l’épouse. Presque tous les « Français libres » étaient des jeunes célibataires. Les épouses souvent réfugiées en zone libre dans des petits pays qu’elle ne connaissait pas, étaient vouées au chômage. »
Bonsoir à tous,
D’après Jean-Noël Vincent, auteur d’une étude sur l’engagement des Français libres, 25 % des FFL étaient en charges de familles. Ce qui est beaucoup pour une population militaire, donc plutôt jeune (72 % ont moins de 30 ans)
Un peu comme Mers el-Kebir, les attaches familiales furent souvent évoquées après-guerre pour excuser certains non-ralliements. Pour ma part, je comprend très bien que l’on pense d’abord à sa famille lors de telles circonstances. Les Français libres mariés ont d’autant plus de mérite (Pensons à Leclerc, Larminat, Crepin, pour ne citer que des Compagnons…)
Cordialement
Laurent |