pendant longtemps...

Mais quand vous relisez ces propos, en tenant compte de la finesse et du goût de l'ambiguïté du personnage : " il n'y a rien à chercher (sur moi à Vichy en 1941)".

Il a fait ses choix relativement vite par rapport à la majorité des français (dès 1942 selon Péan).

donc ce refus entêté d'un homme qui a été capable pour survivre au pouvoir de renier ses principes et sa politique (dès 1983), mais qui connaissait aussi le pouvoir symbolique des mots me paraît aujourd'hui au moins autant lié à une volonté de sauvegarder la France du risque "victimaire" qu'elle est en train de vivre aujourd'hui...

une fois que l'on commence à s'excuser pour un acte passé au nom d'un pays, comment déterminer quand on doit s'arrêter (reliser les textes du CRANE et vous comprendrez) de s'excuser pour des actes commis par nos ancêtres (ou prétendus comme tels de par la "fiction nationale").

le problème posé aujourd'hui est au moins aussi dangereux pour l'unité nationale que celui posé par les idéologies totalitaires dans les années 20-30...

Donc aujourd'hui j'ai pris quelques distances par rapport à l'opinion communément admise sur les raisons de ce refus "irrationnel".

CM