Je souhaite que vos vacances soient très apaisantes et permettent un vrai débat, où soient écartées les propos qui cherchent à déconsidérer l'homme
Qu'est ce qui vous permet, par exemple, de me décrire comme quelqu'un pour qui "tous ceux qui ne sont pas de son avis ont tort par définition"?
Le propre d'un débat est de mettre en présence des personnes qui, pour des raisons diverses, portent des jugements différents sur le même objet et analysent calmement, ensembles, leurs sentiments et leurs sources.
C'est ce que j'ai voulu faire et c'est, je crois, ce que j'ai fait, spécialement dans ma communication précédente, où j'ai rappelé l'écart existant entre le propos de l'auteur du "Fuyard" et le vôtre, après quoi j'ai :
- indiqué que les appréciations portées sur l'action du colonel Constans pendant et après l'opération de Cao Bang me paraissaient devoir être traitées séparément
- expliqué pourquoi deux de vos arguments relatifs à la situation du colonel Constans au début de l'affaire me paraissaient "faibles"
Vous ne répondez véritablement sur aucun des deux points:
- sur le premier, vous faites une fois de plus, sur un ton très polémique, l'amalgame entre le pendant et l'après Cao Bang
- sur le second, vous m'écrivez que si le colonel Constans "était là pour appliquer simplement des ordres, il n'y avait qu'à mettre là un caporal", ce qui esquive complètement la question car son rôle principal, comme celui de tout subordonné, était d'exécuter les ordres qu'on lui donnait.
Ce n'est pas là débattre, M. Stien, et c'est pourquoi, si convaincu que vous soyiez, un lecteur trouvera a priori plus convaincante que la vôtre l'appréciation (reproduite dans le livre)du général Alessandri, selon laquelle le colonel Constans "ne saurait être rendu responsable" du désastre de la RC4.
Bonnes vacances, donc! |