Si, dans "le jour le plus long" Cornelius Ryan relate que les messages personnels "plan vert" concernaient la paralysie des voies ferrées par les personnels résistants, il semble que les Alliés n'en attendaient que des résultats trés limités, puisque leurs aviations ont entrepris d'intervenir directement.
Selon Clostermann (le Grand Cirque, p.117)
Le 21 mai, une offensive générale est décidée CONTRE LES MOYENS DE TRACTION DE CHEMIN DE FER dans tout le Nord de la France et la Belgique.
504 Thunderbolts, 433 Spitfires, 16 Typhoons, et 10 Tempest participent à cette opération simultanée, 67 locomotives sont détruites, 91 gravement endommagées rien que dans la région nord de la SNCF.
Du 19 Mai au 1er juin 1944, 3400 sorties de chasseurs sont effectuées sur la France, la Belgique, la Hollande et l'Allemagne, contre les locomotives: 257 locos détruites et 183 endommagées gravement....En même temps, les chasseurs bombardiers doivent exécuter un programme trés lourd d'attaques contre les ponts routiers et de chemin de fer: 24 ponts sont ainsi mis hors d'usage sur la Seine.
Simple question: aurait il été necessaire de mobiliser tout ce potentiel aérien, faire toute cette casse, si le personnel SNCF avait été unanimement résistant? |