... à part qu'ils avaient le tort "d'enlever le pain de la bouche des Français", je n'en sais pas plus. Mais à l'époque, pas d'allocs en tout cas! Cela ne sert à rien, à mon avis, de chercher "la petite bête" (ou la grosse). La différence entre une certaine époque (où sévissait la pègre italienne, par exemple)et la nôtre c'est que l'on cherche toutes les circonstances atténuantes possibles pour tenter d'expliquer voire d'excuser les violences urbaines et périurbaines commises par certaines populations. Le communautarisme n'est pas une nouveauté (certains Italiens, les Portugais, les Asiatiques)mais celui que nous côtoyons aujourd'hui semble motivé par un refus total d'intégration justifié béatement par certains par une volonté de "conserver ses racines". Mais "conserver ses racines" n'est pas faire un copier-coller de son mode de vie dans un pays d'accueil, du moins c'est ce que je pense. Le problème est que dans notre pays (et dans d'autres), on ne peut rien dire sans être suspecté de xénophobie. Quand certains défendent bec et ongles leur "identité", l'intelligentsia bien-pensante (notamment la "gauche d'humanisme sirupeux des eunuques à la rose" comme le disait Desproges)est transie d'émotion mais le quand on le fait soi-même leurs sourcils froncent. Regardez les Allemands: pour la première fois depuis longtemps ils peuvent agiter leur drapeau avec fierté sans être montrés du doigt. Etre fier de son Bourgogne ou de son camembert devient un dangereux prosélytisme (le camembert a fait de nombreux morts, c'est vrai)et peut-être va-t-on prochainement assister aux attentats contre des pizzerias au vu des derniers événements (offenser Zidane c'est offenser Dieu, au même titre que les caricatures; préparez vos bombes...). On marche carrément sur la tête. Dans notre pays anticlérical épidermique on se permet même de donner l'absolution à quelqu'un (Zizou, vous l'aurez compris...) par voie de sondage, geste catholique romain par excellence. On vit ans un monde de contradictions. C'est déconcertant... |