Au moment où se déroule l'incident diplomatique du "coup de l'éventail" - le consul français Duval est souffleté par le dey Hussein le 30 avril 1827, l'Algérie des deys est en crise. L'armée ne recrute plus assez d'effectifs, des oppositions à l'empire ottoman se manfestent, des rebellions éclatent sur le territoire (Oranie, Kabylie soutenue par la France.) Au début du XIXe siècle, ce sont les puissances européennes qui contrôlent la Méditerranée. Les Anglais et les Hollandais bombardent Alger en 1816. L'Europe met la pression sur les Etats du Maghreb pour qu'ils ouvrent leurs frontières au commerce et renoncent à la course. Pour couronner le tout, le contentieux avec la France sur sa dette contractée pendant la période du Directoire pour la fourniture de blé ainsi que sur le statut des établissements français de Bône et de La Calle s'aggrave et dégénère. (...). (M. Harbi, p. 32)
Au final, les Français font débarquer leurs troupes les 14, 15 et 16 juin 1830, un débarquement qui conduit le dey à capituler. Après avoir signé la convention du 5 juillet (1830), le dey quitte l'Algérie avec sa garde de janissaires.
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