Bonjour
Michel Bodin nous decrit le "Parc
à buffles"(p16) de Saigon-Cholon comme etant "un grand
centre d'abattage" pour "tous les gouts et toutes les bourses" et
pour un officier amateur "rien que le spectacle valait le deplacement.
C'etait une grande foire, un grand marche". Ainsi il semble bien que 200
femmes (?) y vendaient leurs charmes.
Je n'ai pas trouve la date de
creation des BMC en indochine, 1946 sans doute, mais se qu'il y a de sur c'est
que le BMC etait sense reduire le developpement des maladies veneriennes types
syphilis, blennorragies, lymphogranulomatoses ou chancres mous; 207 0887 cas
furent detectes en indo (p13)
"les avantages des BMC d'unites
serieusement controles, et ou les contaminations sont rares, par rapport aux
paillotes clandestines et a certains quartiers reserves, ou le controle medical
n'est que theorique;"*
De plus, les unites nord-africaines
et les tabors avaient leurs propres BMC.
Edouard Axelrad, le "proconsul" de
Cao Bang, et dont Lucien Bodard a fait un remarquable portrait pas pique des
vers, y a developpe ce genre d'etablissement dans sa province.
J'ai par contre prefere le definition
du Mal Jaune de Jean Larteguy par rapport a celle que nous
donne Michel Bodin
(a propos de Hanoi et Saigon)
"C'etaient deux belles metisses infideles et tendres, cruelles et
sensuelles, paresseuses, violentes, impudiques et secretes.
Ceux qui les aimerent et ils
furent nombreux contracterent aupres d'elles un mal dont ils n'arrivent point a
se guerir: le Mal Jaune; une sorte de nostalgie qui devient poussee de fievre
certains soirs de cafard, certains jours
d'abandon."**
cordialement
laurent
autres
sources:
*BMC et prevention
sanitaire, Michel Hardy, revue historique des armees n°194
**Le Mal Jaune, Jean
Larteguy, presses pocket