deux choses :
-le caractère profondément nazi des hypoothèses "militaires" (je veux dire qu'elles ont toutes Hitler pour origine et que sans les propos du Führer on voit mal vos "vieux historiens" les soutenir une minute, ou alors ils deviennent des historiens modernes, répudiant l'histoire militante et la lecture des documents au premier degré sans souci de recoupement, de confrontation ni de hiérarchisation);
-la confusion extrême des scénarios ainsi bâtis. On entend certes Göring se faire fort de "finir le travail" avec son "arme nazie" pour lui donner la gloire de la victoire (comme si on était dans un jeu où celui qui fait le dernier pli gagne, et non dans une gigantesque percée faite à Sedan par l'infanterie et les chars). Il dit ça deux fois, certes mais la veille de l'arrêt et sans effet, puis au moment du redémarrage desdits chars ! Vos "vieux" appellent donc Rundstedt à la rescousse, qui aurait souhaité une pause technique, puis Hitler, l'amateur chanceux qui trouvait que ça marchait trop bien et redoutait d'autant plus de continuer son avance...
Bref, mon analyse appelle sans doute des perfectionnements, mais elle est, en fait, la première (mises à part quelques intuitions de Costello) qui ne repose pas sur un empilement confus de propos nazis.
Bref, j'ai peur que vous n'ayez pas lu de bien près ce que vous contestez, mais j'ai espoir que vous allez le faire et permettre à quelques personnes supplémentaire de rejoindre les initiés qui en débattent en connaissance de cause, tel Nicolas Bernard. |