Hitler a arrêté ses panzers devant Dunkerque, sachant que la totalité du corps de bataille britannique s'y trouvait, et voulant raisonnablement éviter un combat de rues. Il n'a pas fait autre chose, en ce début de guerre, devant Varsovie et devant Rotterdam. Chaque fois, c'est l'aviation qui a été chargée d'écraser toute résistance, et qui a réussi à le faire.
Si on se replace dans le contexte de 1940, cette décision n'est nullement inexplicable, d'autant plus que l'effort aérien consenti par la Luftwaffe a été exceptionnellement intense. Toute la gamme de bombardiers a été mise a contribution, du Stuka au Heinkel 111. Les assiégés parlent d'une alerte aérienne ininterrompue, de l'aube au crépuscule, et tous les jours, à la seule exception du 2 juin, où il a plu. Le nombre de navires coulés en témoigne.
Gardons nous d'une appréciation uniquement terrestre des batailles, depuis 1940.
Quels biffins, ces historiens! |