Encore heureux que les Démocraties conservent une supériorité politique et morale de principe sur les états totalitaires. Il ne s'agit pas de comparer l'incomparable. Je peux y aller moi-aussi de mon lot de témoignages et d'anecdotes d'où il pourrait d'ailleurs ressortir que les pires occupants étaient peut-être... les gendarmes français... Mais cela n'aura d'autre valeur que celle de l'anecdote.
La question réelle est celle du décalage de tout temps et en tous lieux entre le mythe idéalisé (Ah le soleil d'Austerlitz !) et la réalité diversement vécue (l'agonie de milliers de bonshommes les tripes à l'air après la bataille). La France a payé cher la défaite, cher l'occupation, cher également la libération. Cela ne place pas les trois phénomènes sur un pied d'égalité mais il est bon d'analyser l'ensemble des faits. Les problèmes liés à la libération en font partie. Encore une fois, pourquoi les excès des GI ? Parce qu'un chercheur américain les a étudiés !
Là où je peux rejoindre les uns et les autres, c'est en ce que l'effet de mode et un certain antiaméricanisme ambiant ont tendance à survaloriser le problème pour des raisons ayant plus trait à l'actualité qu'à l'histoire malheureusement. Mais de grâce (pour arcole), épargnez-nous le "néocollabo". Le chercheur s'intéressant aux "dossiers noirs" de l'Algérie sera t-il traité de néo-traître ou néo-porteur de valise ? |