Les Français en Italie, 44. Bons souvenirs - A livre ouvert ... - forum "Livres de guerre"
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En réponse à -8 -7 -6 -5 -4 -3 -2
-1Français à Naples 1944 de arcole

Les Français en Italie, 44. Bons souvenirs de Leon le samedi 18 mars 2006 à 14h55

Extraits de mon livre, bâti sur le témoignage écrit de Robert Bertrand

***Nous accostons à Naples au cœur d’une vibrante clameur que l’horizon du Vésuve rend plus grandiose encore. Les Américains sont entrés dans Rome hier, grâce aux voies ouvertes par les divisions françaises qui n’y seront pourtant pas invitées . Sur le quai, les Napolitains nous accueillent en libérateurs : « Tedeschi escapati, escapati, lontano! » nous cirent-ils en riant, « Eviva Francia !*** (...)

***Nous traversons Naples, ville extravagante où les enfants nous assaillent pour nous vendre quelques fruits ou cigarettes, pour nous indiquer les meilleurs restaurants, les quartiers les plus animés. Des milliers de soldats stationnent ici, en permission du front de Cassino, en mission, en convalescence. Au coeur de la ville, l’ambiance est délicieusement méditerranéenne, le soleil radieux, les ruelles encombrées et bruyantes, les femmes belles et euphoriques.***
(...)

***Sienne, 3 juillet 44: Le drapeau français flotte en haut d’une tour médiévale. Dans les rues, c’est une bataille de fleurs. Notre jeep est bientôt recouverte d’œillets, de roses et de lauriers. Nous sommes partout invités au restaurant. Le Chianti coule à flots. Rouge, blanc, il n’y en avait plus pour les Tedeschi , nous explique-t-on, mais on en a retrouvé partout pour les Français ! ***
(...)

***Rome, 5 juillet 44: Nous sommes à Rome en fin d’après-midi. Les officiers seront logés à l’Hôtel Plaza, Via del Corso , un magnifique édifice dont la salle à manger à coupole resplendit de mille dorures. Nous sommes quant à nous dirigés vers la caserne Regina Margherita, austère bâtisse située non loin du Vatican.
Nous avons quatre heures de liberté avant le couvre-feu. Nous découvrons cette belle cité et y retrouvons l’ambiance de Naples : les rues bruyantes, les monuments, les places où coulent de rafraîchissantes fontaines, la foule qui nous interpelle en souriant puis nous offre à boire, les femmes, belles et élégantes, les enfants qui veulent monter dans la jeep pour un petit tour avec les liberatori. Dans ce contexte, le retour à la caserne Margherita, infestée de punaises, n’est guère réjouissant. Il fait beau et chaud, avec Yvon et Bertrand nous préférons dormir dehors, près de nos voitures.
***

Pas de (trop) mauvais souvenirs, en somme ! enfin, bien sur, pour ceux qui n'ont pas connu l'enfer du Liri et du Garigliano !...

Frédérique

*** / ***

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