Non, mais c'était, pour le gouvernement, et surtout pour l'armée, le point de non retour au delà duquel la guerre ne se justifiait plus. Ce qui enlève toute espèce d'intérêt à la facilité de liaisons avec l'empire par une flotte nombreuse et puissante.
La volonté de résistance au delà des mers, préconisée par Reynaud ou Mandel a été promptement étouffée par l'arrestation arbitraire des passagers du Massilia, voire par la menace des baionnettes de l'armée française, aux ordres de Weygand et de Lattre, pour faire peur aux parlementaires.
Pour connaître mes sources, vous pouvez vous référer à SOIXANTE JOURS QUI EBRANLERENT L'OCCIDENT, tome III La fin du régime, de Benoist Méchin, qui ne peut guère être suspecté de sympathies gaullistes.
Bien amicalement, |