C'est l'administration Roosevelt, président en tête, qui "ignorait" Charles de Gaulle. Mais on a vu que durant les premiers mois de la présence américaine en AFN, les correspondants de guerre alliés et les agents plus ou moins secrets des service de propagande US entreprirent une large campagne de soutien aux free french et à la Résistance ralliée à la France libre auprès des opinions publiques britannique et américaine.
La Maison-Blanche reçut d'ailleurs un abondant courrier de citoyens exaspérés par l'attitude de Roosevelt et de ses relais en AFN vis-à-vis de celui que les Américains percevaient comme un vrai combattant contre le nazisme et l'Etat de Pétain. Dans son récit bien documenté et agréable à lire, Soldats du Silence, David Shœnbrun aborde ces questions et rend compte de l'état d'esprit plutôt "gaulliste" des jeunes correspondants US à Alger fin 42 et début 43.
Cordialement,
RC |