Bonsoir,
Yves Rochas, Vérités interdites : Mers el-Kébir - juillet 1940, qui annonce sans rire qu'il "fit appel à des livres aux tirages épuisés depuis longtemps" pour réécrire Mers el-Kébir rayée de la Mémoire de la nation ... Hé ben ! A mon avis, Rochas n'est pas un lecteur assidu de LdG !
Rochas n'aurait-il pas lu Benoist-Méchin que l'on ne peut certainement pas soupçonner de sympathie pour les Britanniques et encore moins pour les "rebelles" de la France Libre ? A propos de Mers el-Kébir, Benoist-Méchin écrit, lorsque l'amiral Gensoul donne l'ordre aux équipages de prendre les dispositions de combat.
*** Dès que ce signal apparaît au mât du bâtiment amiral, c'est le branle-bas général sur tous nos bateaux. Mécaniciens, chauffeurs courent aux machines; canonniers, pourvoyeurs s'affairent dans les tourelles et dans les soutes; électriciens, torpilleurs aux tubes et aux torpilles. Les tentes sont roulées, les pont dégagés, les embarcations saisies. Mais il faut du temps pour allumer les chaudières, y faire monter la pression et mettre les navires en état de prendre la mer. Les équipages qui se livrent à ce travail ignorent encore tout du drame qui se prépare : ils sont convaincus que l'escadre va simplement repartir en opérations. ***
Ce que Benoist-Méchin ne précise pas - mais c'est implicite dans le texte - c'est que les équipages étaient convaincus que l'escadre allait reprendre le combat aux côtés des Britanniques. Gensoul en décida autrement.
Bien cordialement,
Francis. |