Il y a bien d'autres étonnements, pour ce film qui ne doit pas être vu comme un documentaire, mais comme une oeuvre d'art allégorique (!)
Le titre français "Au delà de la gloire" ne rend pas compte de l'intention initiale du créateur, qui a voulu faire une sorte d'histoire romancée de la 1e Division d'Infanterie ("The Big Red One") depuis 1917.
On y apprend que la forme curieuse de l'écusson représente en réalité une patte d'épaule allemande de 1918, sur laquelle a été ajouté le chiffre 1 rouge.
Pour le reste, c'est de l'aimable "pipo" un jeu des sept erreurs. Ce film, tourné en Israël, permet de voir le QG américain dans les Ardennes, ensoleillé et ombragé de palmiers. (Quand on pense que le succés initial de l'offensive allemande est dû au trés mauvais temps! Un film réaliste devrait nous montrer(?) des troupes évoluant dans le brouillard et 2 m. de neige. Evidemment, ce serait moins spectaculaire, pour les prises de vue!)
On y voit, comme trop souvent, des soldat qui arrachent la goupille d'une grenade avé les dents. Je n'ai vu personne réussir à le faire sans y laisser ses quenottes!
Autre séquence surréaliste, l'accouchement d'une femme errante, DANS un Sherman, les pieds pendus à des bandes de mitrailleuse. Faut le faire! Mais ca donne une poignante séquence hollywoodienne!
Théâtrale aussi, la découverte du camp de la mort, et le soldat vengeur qui tire au moins 250 coups avec un seul chargeur de Garant M.1.
Au second degré, un petit chef d'oeuvre d'humour involontaire. On se demande ce que Lee Marvin est allé faire dans cette galère.
Il a été plus crédible dans "Les douze salopards". |