Bonsoir Luc, bonsoir à tou(te)s,
Pour reprendre l'expression de Laurent (Pink Panther), après avoir remonté les bretelles du général de Lattre (lettre du 18 décembre 44), le général Devers trempe sa plume dans la plus belle encre pour écrire, le 13 février 1945, toujours à l'adresse de De Lattre :
*** J'ai le grand plaisir de vous louer hautement pour les qualités magnifiques de chef dont vous avez fait preuve comme général commandant la 1e Armée française, dans la réduction de la poche de Colmar. Malgré la neige et un temps de froid extrême, suivi d'un dégel inopportun, qui mit tous les cours d'eau en crue et couvrit d'eau la plaine d'Alsace, vous avez dirigé vos troupes d'une façon superbe et de manière à détruire au moins 80% de la XIXe Armée allemande avec très peu de pertes pour vos propres troupes.
Votre nom sera inscrit dans l'histoire comme le grand libérateur de Colmar et comme celui qui rendit la liberté et la paix aux Alsaciens." (*)
Après les "bretelles" qu'il a fallu remonter, ce sont les cols de chemise qu'il a fallu élargir. §;-)
A-t-on trace d'un témoignage aussi "éloquent" en faveur de Leclerc ?
Bien cordialement,
Francis.
(*)in Robert Aron "Histoire de la libération de la France", Tome 2, p. 418, Fayard, collection "Le livre de Poche". |