bonjour
cher co internaute, permettez moi de
vous remercier ici en nous rappelant ainsi l'immense succes de LDG sur la
toile.
l'amiral thierry d'argenlieu, en tant
que "pro consul" dans le pacifique entre 1942 et 1943, a me semble t'il laisse
un tres mauvais souvenir de son passage surtout vis a vis du gouverneur sautot
en nouvelle caledonie.
leclerc, lui, est un brillant general
qui a eut d'argenlieu sous ses ordres au gabon en 1940, hors en 1945 c'est le
contraire....
mais si d'argenlieu est pour une
application stricte de la declaration du 24 mars 1945,
critiquee par tous mais pourtant acceptee par defaut, leclerc lui est pour un
nouveau texte plus liberal et se n'est que progressivement qu'il changera d'avis
face au difficultes qu'il rencontrera lors de la reconquete.
pierre lefranc, lui aussi gaulliste
de la premiere heure, n'est pas tendre avec d'argenlieu:"en 1945, de Gaulle
se trompa certainement dans son choix en designant d'argenlieu comme haut
commissaire en indochine et en lui subordonnant leclerc. vraisemblablement, il
pensait que le religieux qu'etait d'argenlieu agirait avec la largeur de vues
d'un esprit chretien; ce fut le contraire qui se produisit. sans doute de gaulle
estimait-il l'age en croyant choisir la clairvoyance"
il semble bien et j'en suis de plus
en plus convaincu qu'il existait bien "un contentieux d'ordre
personnel" entre les deux hommes comme la si bien resume claude
paillat:"leclerc n'aime pas d'argenlieu en qui il voit un etre tortueux,
partisan du secret, des intrigues. l'amiral d'ailleurs le lui rend bien. pour
lui, le chef de la 2°DB n'est qu'un"colonel surhausse"".
sources:
pierre lefranc, vingt cinq ans aux
cotes de de Gaulle, plon, 1979.
claude paillat, vingt ans qui
dechirerent la france tome 1: le guepier, robert laffont, 1972.
frederic turpin, 1945 l'amiral
d'argenlieu et le general leclerc en indochine aux sources d'une rivalite
celebre, revue historique des armees n°213, 1998.
amicalement
laurent