Je me contente de suivre les consignes du ministre "
La France libre [..] c'est un fait historique singulier, dont la grandeur épouse une définition relativement étroite et exigeante."
Cette définition n'est pas toujours facile à comprendre, et à appliquer : la preuve, dans ce même paragraphe ce ministre se trompe.
Français libre ce n'est en tout cas pas un titre honorifique, une récompense pour action d'éclat ou bons et loyeaux services. En disant "Untel n'est pas Français Libre" je ne retire rien de ses mérites, son histoire reste la même.
On peut se tromper parce que l'on ne connait pas la définition ou parce qu'inconsciement on en donne une autre.
Mais on peut aussi se tromper pour tromper les autres. En 1945 le motif d'un tel aplanissement pouvait être tout à fait noble : aplanir les tensions pour que la france puisse repartir vers l'avant en s'évitant une guerre civile. Pour maintenant, je ne vois pas la noblesse du mobil.
Un exemple : Le Kissoué

et le Souffleur

, deux chars de la 2e DB, honoraient par leur noms deux histoires bien différentes. L'une s'appelait la France Libre et l'autre pas. Deux histoires qui se sont opposées puis réunies. Faut-il oublier la première partie de ces histoires ?
Amicalement
Jacques