***tu ne fais qu'aligner des spéculations peu crédibles.***
ça serait bien d'éviter à l'avenir ce genre d'entrée en matière, qu'on peut se renvoyer à l'infini
***Himmler aurait donc été assassiné pour mieux accroitre la légitimité de Dönitz ? Mais l'arrestation et l'exhibition du fugitif suffisaient : le SS avait été arrêté, ce qui l'empêchait de jouer tout rôle politique. Le mobile que tu invoques ne tient pas debout...***
mon propos est subtilement déformé. Je parle d'ordres qui partent de Londres et ne sont précisément pas adaptés au jour le jour à la situation du terrain.
Que ces ces ordres soient antérieurs au 10 juin, date de la rupture officielle Himmler-Dönitz, ou légèrement postérieurs, il faut bien voir (et le télégramme de Churchill à Eden le prouve) que Londres agit dans l'urgence (celle de stabiliser et de contrôler sa zone) : la mort par suicide, l'exhibition du cadavre, désolé, ça a un effet psuchologique et médiatique bien plus fort et plus immédiat, sur une opinion qu'il s'agit d'assommer par l'évidence de la défaite nazie, que la simple annonce de la capture, qui peut être interprétée comme la continuation de l'action sous les ordres d'un successeur.
Pour le moral du soldat britannique non plus, ce n'est pas mauvais. Souvenons-nous par exemple de toute la propagande de fin de guerre sur le Wehrwolf, qui pouvait créer chez tout militaire occupant la crainte d'être abattu au coin d'un bois par des fanatiques. |