C'est l'idéologie nazie qu'il faut condamner - Le commandant d'Auschwitz parle - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre


Et les autres livres cités


La description de ce livre


La description de ce livre

Le commandant d'Auschwitz parle / Rudolf Hoess

En réponse à -4 -3 -2
-1Quand meme... de Manfred von Waldeinem

C'est l'idéologie nazie qu'il faut condamner de Francis Deleu le jeudi 05 mai 2005 à 23h07

Bonsoir Manfred, bonsoir à tous,

Il est difficile de trouver dans le récit de Rudolf Höss l'expression de véritables remords. Höss se décrit comme un fonctionnaire, responsable d'une énorme machine d'extermination dont il assume la responsabilité par obéissance absolue, profondément convaincu d'oeuvrer pour une cause juste et inévitable.
Höss reconnaît bien sûr que ses actes étaient horribles et il s'en sent responsable. Est-ce éprouver des remords ? Peut-être !
D'autres passages des Mémoires de Höss montrent un personnage d'un cynisme à peine croyable dont il n'a même pas conscience. Lorsqu'un détenu s'évadait ou tentait de s'évader, il était de règle de massacrer tout le baraquement où séjournait l'évadé. Höss ne s'émeut nullement de cette sanction et en fait retomber la responsabilité sur l'évadé.
Pour les exactions les plus horribles, Höss en rejette la responsabilité sur ses subordonnés inaptes ou sadiques. Pire... sur les prisonniers eux-mêmes. Un exemple à propos des prisonniers juifs :

(...) ceux qui les faisaient surtout souffrir c'étaient leurs coreligionnaires, contremaîtres ou chefs de chambrée...(...)... Ils ne reculaient devant aucun moyen, même le plus condamnable, pour rendre disponible une place ou pour s'y maintenir. La victoire revenait le plus souvent à celui ou à ceux qui avaient le moins de scrupules.

Cher Manfred, faisons toutefois la distinction entre les hauts-gradés et les soldats SS chargés des sales besognes. Il transparaît souvent dans le récit de Höss que beaucoup répugnaient à exécuter les ordres, que certains furent lourdement condamnés (jusqu'à la peine de mort) pour, par exemple, avoir accepté argent ou bijoux des détenus contre quelques cigarettes.
Il ne s'agit pas de condamner les hommes mais le régime, l'idéologie... qui ont lobotomisé toute une nation.

Avant de vous enfoncer plus avant dans l'étude de l'univers concentrationnaire, je vous conseille vivement la lecture de deux livres passionnants. Ces ouvrages n'ont rien à voir avec les camps de la mort - ou si peu - mais ils vous éclaireront sur l'attitude de deux hommes qui furent un jour entraînés dans la tourmente:
Les deux livres sont proposés sur LdG.
- le premier : "Notre Histoire 1922-1945" (*) ou le dialogue entre un Français et un Allemand (le Français y parle également de l'Algérie): (ou un clic sur la vignette en marge)
- le second "Examen de conscience - Nous étions vaincus mais nous nous croyions innocents" :

Bien cordialement,
Francis.

(*) le livre de Hélie de Saint Marc et August von Kageneck est paru récemment en Livres de poche.

*** / ***

lue 1118 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes