Comptabilité(s) - La vérité sur l'affaire Pétain - forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 


La description du livre

La vérité sur l'affaire Pétain / Henri Guillemin

En réponse à -5 -4 -3 -2
-1Fiabilité de Daladier aux procès de Riom puis de Pétain et armement en 40. de Serge Desbois

Comptabilité(s) de Thiriel le dimanche 24 avril 2005 à 13h53

Vous écrivez:

Mais ces politicards ont raison puisque çà marche. Cette idée que la dotation en chars et la puissance en blindés de l’Armée française étaient égales à celles de la Wermacht plait beaucoup depuis un demi-siècle et est reprise en cœur par tous, historiens et pseudo-historiens, généraux soi-disant spécialistes en blindés, exégètes en tout genre de la défaite de 40.

Bien entendu, puisque c'est une réalité, que cela plaise ou non n'a rien à y voir.

Vous écrivez également:

Nos blindés en ce qui concerne ceux qui étaient capables de livrer une bataille de chars et qui n’étaient pas réduits à n’être que de simples accompagnateurs d’infanterie étaient bien inférieurs en nombre à ceux des Allemands à défaut de l’être toujours en qualité. Et puis il y avait tout ce qu’il y avait autour pour appui, par exemple les nombreux canons auto tractés des Allemands, canons de 88 tout usage mais surtout redoutables anti- chars.

Argumenter avec virulence ne vous donne malheureusement pas raison à mon sens (sauf pour l'infériorité de l'aviation, que personne ne conteste mais que l'appui de la RAF devait atténuer - l'armée française de 39 - 40 (toutes armées) ne pouvait tout faire seule.

Quelle que soit l'analyse que l'on tente en manipulant ou torturant les chiffres des blindés d'une façon ou d'une autre (compter en tourelles antichars, en agglomérats, en type de train, en mobilité etc...), on retombe sur un fait évident: Le volume brut de matériel blindé français, qu'il soit un peu supérieur ou un peu inférieur en nombre au matériel allemand (c'est selon) ne peut expliquer la défaite et se révèle satisfaisant. Si l'on raisonne en termes de proportions, l'effort matériel français fut supérieur à celui de l'Allemagne en 39 - 40 (comparons ce qui est comparable en terme d'industries et de potentiel humain).

Il me semble que vous tombez vous même un peu dans les errements comptables que vous reprochez aux autres. Un seul petit exemple des failles qui m'apparaissent dans votre raisonnement: vous évoquez dans un ancien message la supériorité des pièces de 75 du PZIV face aux 47 des chars français. Le problème est que le premier est une sorte d'obusier automoteur à faible vo et le second une pièce antichar redoutable à l'époque.On peut faire dire ce que l'on veut aux chiffres.

En aucun cas le nombre de "chars capables de combat antichar" n'est inférieur côté français, ni en qualité brute ni en quantité. Pour prendre une des nombreuses méthodes de comptage (tourelles AC disponibles - méthode Molinié), on obtient au 10mai:

- ALLEMAGNE
930 37mm des PzIII et Pz38t
375 75mm du PzIV (en étant "très" généreux avec ce canon court de 24 calibres)
- FRANCE
400 37mm long des R40 et H39
1040 47mm (AMC, R35, FCM, D, B1, S35)

Il faut effectivement analyser les choses autrement que par un soi disant déficit matériel brut qui arrangeait et arrange encore par mal de monde. Il faut surtout jeter un oeil à l'international pour replacer les réalités militaires dans leur contexte. La France dispose de la seconde force blindée du monde en 1940 après celle de l'URSS. Personne n'en doute. Ce qui n'est pas attendu ce sont de gravissimes erreurs d'analyse, mais elles sontpartagées par la quasi totalité des spécialistes de l'époque à de très rares exceptions près (lesquelles ne sont pas d'accord entre elles - De Gaulle et Liddell Hart par exemple).
C'est également la manière dont les Allemands utiliseront leurs propres blindés. D'ailleurs, cette utilisation ne tombe pas toute cuite du ciel et s'affinera après la campagne de Pologne. Il n'y a qu'à jeter un oeil sur l'OdB allemand de la campagne de Pologne pour constater que l'organisation des forces blindées est encore hésitante au plan stratégique.

Que fallait-il en 1939, 10000 chars et 10000 avions français et en avant, "à Berlin" ?

*** / ***

lue 2195 fois et validée par LDG
 
décrypter

 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes