Bonsoir, Francis, bonsoir à tous,
Il est vrai que le zèle déployé par la police française fut tout à fait remarquable (au sens premier de ce terme, évidemment).
Vous nous dîtes, Francis, que même l'occupant nazi en était admiratif. Cependant, nous pouvons bien penser que l'Etat français cherchait à s'attirer les faveurs de l'Allemagne hitlérienne pour adoucir le poids de la défaite. Souvenons-nous, entre autres choses, de la politique du "deux pour un" (un prisonnier contre deux STO).
Je pense que le zèle déployé par les autorités françaises (pensons au rôle de Laval) n'était pas vain : Pétain souhaitait que la France occupe une place de choix dans la nouvelle Europe, et quel meilleur moyen que de faire les yeux doux au Reich?
Mais évidemment, on n'oubliera pas aussi la jubilation des antisémites et anticommunistes (et "anti" tout court, ai-je envie de dire...) qui pouvaient enfin se débarrasser sans retenue de leur "ennemi"...
Cordialement,
Claire. |