Bonsoir Laurent, bonsoir à tous,
Je viens de lire le témoignage de Bauden
dont le nombre de mission est assez impressionant. Je croyais avoir compris que pour les pilotes et équipages de bombardiers de la RAF ou de l'USAF, 25 mission était la limite avant la quille pour leur donner un peu d'espoir de survivre. Déja Mendes France semble trouver que "60 missions" suffisent pour décrire un homme et qu'il n'y a rien à rajouter
mais alors 94 missions !
J'ai lu ces jours derniers "Le navigateur" de Jules Roy et encore une fois, Roy montre bien toute la difficulté psychologique de ce métier.
Enfin, j'admire la délicatesse de ceux qui n'avait encore rien compris en 1947 ou qui croyaient, après le départ de De Gaulle, avoir retrouvé le pouvoir perdu.
Koenig dédie son livre sur Bir Hakeim "
aux hommes de coeur de mon pays qui n'ont pas été des nôtres mais l'ont regreté amèrement et sincèrement dans l'humilité de leur coeur". Je pense qu'il a mis le doigt sur le problème.
Amicalement
Jacques