Pauwels et Bergier dans "Le matin des magiciens" ont tenté d'apporter une justification. C'était le reniement de la culture de la compassion et de la charité, héritage judéo-chrétien. Hitler avait dit que "le christianisme, poussé à sa logique extrême, c'est la culture du déchet humain".
La culture raciste nazie appliquait à l'être humain les lois de sélection raciale en usage dans l'élevage des animaux, et surtout privilégiait l'élimination naturelle des éléments les moins résistants. On voulait que la jeunesse allemande "ait la beauté et la cruauté des jeunes fauves". Une politique de sélection raciale rigoureuse devait permettre l'avènement d'un "surhomme germanique" appelé à dominer le monde. On sait moins que la démographie allemande, outre qu'elle était "qualitative" fut aussi "quantitative" et fut encouragée avec une constante application, jusqu'à constituer de véritables haras humains, où l'on accouplait des filles sélectionnées avec des héros SS, de retour du front.
Avec le plus total mépris pour les femmes, réduites au rang de pondeuses. Un ponte du régime disait que "une femme, avec dix hommes, ne peut avoir qu'un enfant dans l'année, tandis que un homme, avec dix femmes, peut avoir dix descendants dans le même temps".
La leçon de la grande saignée de 14-18 avait été retenue.
De tous les belligérants de la Seconde Guerre Mondiale, l'Allemagne est la seule a avoir terminé la guerre avec une population AUGMENTEE de 7% par rapport à 1939. |