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Bonjour Claire,
Voici extrait du livre en rubrique, quelques lignes du passé militaire de Peiper.
Joachim ( Jochen ) Peiper nait à Berlin le 30 janvier 1915.
Son père, Waldemar Peiper est officier d'active.
Après son baccalauréat, le jeune Peiper entre à la
'' Leibstandarte Adolf Hitler ''. Un peu plus tard, il suit le '' Führer Lehrgang '' (école d'officiers) de Braunschweig et il est nommé '' SS Untersturmführer ''
( sous-lieutenant). En 1938, il est nommé ''Adjutant'' (officier-adjoint) du '' Reichsführer SS '' Heinrich Himmler. Son numéro dans la SS est le 132.496. Mais il n'a jamais adhéré au NSDAP.
Il quitte son poste d'Adjutant du Reichsführer et rejoint la troupe car il n'a pas l'intention de devenir un « officier de salon ».
Au début de la guerre, il commande la 10° compagnie de la Leibstandarte en Pologne. Il reçoit la '' Croix de fer '' de 2° classe, puis celle de 1° classe.
Le 10 mai 1940, sa 10° compagnie réussit à traverser l'Yssel à proximité du pont détruit du chemin de fer de la ville hollandaise de Zutphen. Quelques jours plus tard, il rejette les Anglais de Watten ( France ) et traverse l'Aa.
Le 10 juin 1940, vers quinze heures ses hommes traversent la Sioule dans le Puy de Dôme.
Quand la guerre éclate en Russie, J. Peiper commande le III° bataillon blindé du '' SS Panzergrenadierregiment ''2.
Il accomplit l'un de ses plus grands exploits à l'Est lorsqu'il dégage la 320° Division d'Infanterie du général Postel dans le secteur de Kharkov. Cette division avait été encerclée par les Russes non loin de Smyev. Peiper sauve la vie de 1500 blessés. Lorsque les Russes percent au sud-est de Kharkov, le 14 février 1943, Jochen Peiper empêche l'ennemi d'avancer. Après la prise de Kharkov, J. Peiper réalise une percée surprenante et conquiert Bielgorod le 19 mars 1943.........
......En novembre 1943, J. Peiper prend le commandement du régiment de chars de la Leibstandarte qui arrive d'Italie et qui est rattché à la division '' Das Reich ''.
Lors des combats à l'est de Jitomir, il perce les lignes ennemies avec ses blindés. Il reçoit la Croix de chevalier de la Croix de Fer.
Les deux divisions, Das Reich et LAH sont incorporées à la 1ière Panzerarmee, nouvellement formée.
Du 23 avril jusqu'à la fin mai 1944, les hommes de Peiper se trouvent à Waterschei et à Genk, dans la province belge du Limbourg. Ils se trouvent à Ursel, non loin de la Mer du Nord, jusqu'au 5 juin.
Fin juin la Leibstandarte arrive sur le front de Normandie.
Après les batailles et les pertes très dures dans le secteur de Caen, Mortain, Argentan et Falaise, les régiments allemands n'ont alors qu'un seul mot d'ordre:
« Sauvons-nous de l'encerclement ».
Le 17 août, les soldats de Peiper réussissent, unité par unité, à échapper à l'encerclement.
Jusqu'à la mi-octobre 1944 la 1° Ss-Panzerkorps, avec la LAH est engagé au sud d'Euskirchen sur le Westwall. Puis toutes les divisions de la Waffen-SS, à l'exception de la 17° Ss-Panzergrenadier Division, sont retirées du front pour les opérations ultérieures. Elles sont ensuite regroupées au sein de la 6° Panzerarmee commandée par Sepp Dietrich. Mais la perte d'officiers et de combattants irrémplaçables n'a pu être compensée. le matériel est également insuffisant. On combat alors autour d'Aix la Chapelle. Le SS Panzerregiment 1 de J. Peiper est en alerte dans le secteur de Bliesheim, Blankenheim et Stadtkyll ( Eiffel ).
L'offensive des ardennes démarre le 16 décembre 1944.
Après l'échec de l'offensive, la 6° Panzerarmee est engagée face aux Russes à l'Ouest du Danube.
La dernière résistance a lieu le long des contreforts des Alpes. Peiper et ses hommes se rendent alors aux Américains.
Traves:
J. Peiper est libéré de la prison de Landsberg sur le Lech le 22 décembre 1956. Il est engagé chez Porsche à Franfort,le 1ier janvier 1957.
Il est licencié à la suite d'une campagne syndicale.
Il travaille ensuite dans le service commercial des usines Volkswagen. Il s'installe avec sa famille à Stuttgart. Il a de nouveau des difficultés avec le syndicat et il se décide à quitter l'allemagne.
Il va alors s'établir à Traves, dans la Haute-Saône en France.
Amicalement et en espérant vous avoir été utile.
Prosper
P.S. Peiper termina la guerre avec le grade de Obersturmbahnfüher = Lieutenant-Colonel |